Barrio de Tepito
Tepito est un quartier situé dans le département de Cuauhtémoc à l’intérieur de Mexico DF. Il est reconnaissable par le nombre sans fin des Tianguis colorés, gondoles du marché en plein air. L’économie de Tepito est dépendante des Tianguis depuis l’ère près hispanique. Les estimations de population font état de 38 000 à 120 000 habitants, et 10 000 de plus s’installant pour la journée pour vendre sur le marché. C’est un quartier populaire et ce depuis les temps près hispanique, et de ce fait un quartier connu pour ses délits ou ses méfaits depuis ce temps. C’est aussi le terrain d’une contre culture présente depuis des siècles, qui retint l’attention des artistes et intellectuels.
Le nom de Tepito vient du Nahuatl (langue des Aztèques), Teocali-tepiton, qui veut dire petit temple, ou chapelle. Le nom Tepito possède aussi une étymologie populaire, venant d’un groupe de policier se rendant dans le quartier un nuit, ils avisèrent la population comme s’en suit « Si veo un ratero te pito » pouvant être traduit par « si je vois un voleur, je le siffle », TE PITO restant comme jeu de mot.
Les archéologues ont trouvé
des preuves probantes indiquant que le quartier était une zone pauvre des
premiers temps Aztèques, où l’on vivait de pèche et autres activités liées à la
présence des lacs (situé ici à cette époque). C’est très rapidement devenu une
zone de marché, les personnes affluant ici pour vendre toute sorte d’objets ou
de nourriture sous le control des classes dirigeantes Aztèques.
*****
J’ai donc traversé ce quartier en voiture, en fermant les fenêtres, et en me rapetissant sur mon siège. Car si Tepito est un quartier ancestral, il est aussi devenu un des quartiers les plus dangereux de Mexico, où malversations, drogues et trafiques en tout genre ont lieux, et donc, malheureusement où les fusillades sont courantes. Sur mes gardes j’essayais de capter chaque détail de cet étrange quartier. Mais à mon étonnement, ce quartier me fit immédiatement penser à la Chine. Un grand marché populaire à la Chinoise. Une rue qui s’étend sur des kilomètres remplie de gondoles et de petits stands. Les rues alentours dont la peinture s’écaille, des gens partout dehors à s’affairer, une atmosphère chaude et enivrante. Mais peut être la comparaison s’arrête t-elle là… Le quartier de Tepito appartient à ses habitants depuis des milliers d’années. J’espère qu’il en sera ainsi dans un millier d’années encore, lorsque la violence aura disparue.